Le théorème d'Almodovar ---- Antoni Casas Ros
Le narrateur, Antoni, est défiguré lors d'un accident de voiture alors qu'il venait juste de décrocher sa maitrise de mathématiques. Sa petite amie meurt dans l'accident et le jeune homme, malheureux et solitaire, s'enferme dans des appartements dont il ne sort que la nuit, le visage couvert. Vivant depuis quelque temps à Gênes, il rencontre Lisa, un transsexuel prostitué, lors d'une de ses sorties et devient ami avec lui, sentant que son visage effrayant n'est pas un problème dans leur relation …
Lu dans le cadre du prix Landerneau, j'ai du me forcer pour aller
jusqu'au bout tellement je n'ai pas aimé ce roman. D'ailleurs, peut-on parler
de roman ici ? C'est à mi-chemin entre l'auto-biographie et l'essai
philosophique, le tout doublé d'un certain délire bizarroïde de l'auteur, et
franchement, je me serais fort bien passée de tout cela ! Le style est assez
pompeux et très hermétique, tout comme les idées développées sur la solitude,
la perception des corps et de la beauté, sur les apparences, sur l'amour et sur
la mort. Mais tout cela m'a semblé un peu artificiel, comme s'il fallait
choquer le public pour qu'un roman est une chance de voir le jour et tout cela
m'a semblé quand même très "à la mode" et finalement très convenu (je
ne sais pas pourquoi, mais cela m'a parfois fait penser aux
"Bienveillantes" de Littell). Bon, inutile de dire que je ne suis pas
prête de relire Antoni Casas Ros car ce qu'il a dire ne m'intéresse pas une
seconde et probablement qu'il fera partie de mon "bottom 5" de
l'année !
Lu dans le cadre du prix Landerneau.
Les avis variés (des pour et des contre) de Papillon, Anne, Lily, Pascal, Cathulu, Fashion, Caro[line], Katell, Lou, Stéphanie et Lucy.