Lumière noire ---- Didier Daeninckx
Yves Guyot assiste à la reconstitution d'un incident ayant eu lieu sur l'aéroport de Roissy et ayant entraîné la mort de son collègue et ami Gérard Blanc, qui se trouvait dans la même voiture que lui. En effet, lors d'un trajet de routine sur leur lieu de travail, les hommes se sont faits tirer dessus par des policiers et Yves pense que c'est une bavure, les forces de l'ordre étant nerveuses à cause des menaces d'attentat pesant sur la France. Mais Guyot note que ses remarques n'ont pas été prises en compte et qu'ainsi, les flics semblent en état de légitime défense. Il décide alors de mener sa propre enquête …
Je reprends un peu mes lectures pour les rencontres avec les lycéens vu que j'avais emprunté ce titre à la biblio et qu'il faut que je le ramène de toute urgence (je suis même déjà à la bourre !). En fait, je n'ai pas vraiment assuré sur ce coup vu que j'ai eu ce livre dans les mains depuis 5 semaines mais l'histoire ne m'attirait pas plus que ça et il me semblait que cette lecture allait se transformer en lecture-corvée. Bon au final, cela n'a pas été si terrible que cela ! Je ne raffole pas forcément des polars politisés ni des théories de la conspiration où certaines personnes sont prêtes à tout pour cacher leurs erreurs. Là, pas de chance, on retrouve ces deux thèmes mais même si j'ai trouvé que l'ensemble avait terriblement vieilli (que ce soit au niveau du vocabulaire que des personnages ou de leur comportement), cette lecture s'est plutôt bien passée. Le suspense, si on peut appeler ça comme ça, est assez bien mené, même si les personnages bien placés se pourrissent bien la vie pour faire taire quelques personnes (franchement, ils auraient pu faire plus simple … mais dans ce cas, il n'y aurait pas eu de livre ! mdr !). Le côté politique (flics pas toujours très honnêtes, justice corrompue, expulsion de sans-papiers) n'est pas trop marqué, ce qui m'a permis d'aller jusqu'au bout de ce livre (parce que pour moi, un polar n'est pas forcément là pour dénoncer certains travers de la société alors s'il appuie un peu trop de ce côté-là, ça m'irrite !). Le plus gros défaut que j'ai pu trouver est des descriptions un peu longuettes et pas forcément toujours nécessaires (du style il appuya sur la poignée et ouvrit la porte : la deuxième partie de la phrase aurait largement suffit). Au final, ce fut une lecture sans surprise et très vite oubliée car, vu que ce titre ne sera pas traité avant mars avec les lycéens, j'ai voulu faire un résumé complet et je me suis rendue compte que j'avais déjà oublié les trois quarts de l'histoire !