La cote 400 ---- Sophie Divry
A son arrivée sur son lieu de travail, une bibliothécaire, responsable du secteur géographie, découvre un homme qui a été enfermé au sous-sol la veille au soir. Célibataire et très dévouée à son travail, la femme commence un long monologue à l'attention de l'usager malchanceux, lui parlant aussi bien de la classification Dewey en vigueur dans toutes les bibliothèques du monde que des gens de passage venus consulter des documents ou bien de ses propres attentes et envies …
J'avais vu ce livre chroniqué sur de nombreux blogs et j'aime les romans qui parlent de livres ou des métiers qui leur sont associés. C'était donc l'occasion de découvrir une sorte d'hommage rendu au travail des bibliothécaires, le tout enrobé d'une touche d'humour et d'ironie d'après ce que j'avais cru comprendre. Eh bien, soit je n'ai rien compris, soit ce n'est pas le genre d'humour que j'apprécie parce que j'ai à peine souri (et peu souvent en plus !) lors de cette lecture. Je me suis surprise plusieurs fois à regarder combien de pages il me restait à lire tellement je m'ennuyais et pourtant, le livre n'est pas bien épais. Je comprends que l'auteure ait voulu faire un stéréotype de la bibliothécaire revêche aux idées bien arrêtées pour ensuite la rendre plus attachante en la révélant peu à peu à celui qui l'écoute mais ça n'a franchement pas fonctionné avec moi. Je l'ai trouvée toujours aussi antipathique à la fin qu'au départ et je ne trouve pas que ce roman soit un hommage à ce métier, malgré quelques phrases bien tournées et quelques idées bien amenées (ma préférée allant à sa « phobie » de Napoléon !). Au contraire, je crains qu'un certain nombre de lecteurs ne prenne ce portrait au premier degré ! Décidément, en ce moment, je me trouve bien sévère avec les livres que je lis !
Les avis plus enthousiastes de George, Cathulu, Clara, A girl from earth, Malice, Antigone, Laure et d'autres avis chez le regretté BoB.