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18 septembre 2012

Le garçon qui voulait devenir un être humain ---- Jorn Riel

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Tome 1 : Le naufrage
Tome 2 : Leiv, Narua et Apuluk
Tome 3 : ... et Solvi

Vers l'an mil, Leiv est un jeune garçon islandais plein de vie. Mais son père est assassiné par Thorstein et Leiv jure de venger sa mort. Alors, quand Thorstein, jugé pour ce meurtre, est banni pour trois ans de l'île et part se réfugier, avec ses hommes et sa maisonnée, au Groenland, Leiv embarque discrètement sur leur bateau. Mais Thorstein trouve Leiv trop jeune pour l'affronter et lui promet qu'il pourra venger son père quand il sera un peu plus vieux. Une tempête éclate alors, les bateaux sont en difficultés et le jeune Leiv est propulsé sur un iceberg, qui finit par atteindre la côte alors que le naufrage semble n'avoir laissé aucun autre survivant. Leiv est recueilli par deux jeunes Inuits, Narua et Apuluk, frère et soeur, et une amitié solide va se nouer malgré leurs différences

Je ne connaissais que les racontars de cet auteur mais j'ai été agréablement surprise en découvrant ce conte prônant la tolérance et l'ouverture aux autres. L'histoire semble intemporelle et on apprend beaucoup de choses, en même temps que Leiv, sur la façon de vivre des Inuits, sur leur façon de concevoir la vie et sur leurs relations aux autres. Il y a des moments amusants, des moments un peu angoissants, des moments de danger et des moments de tendresse, même si celle-ci est non-dite. L'équipe que forme Leiv, Narua et Apuluk fonctionne particulièrement bien, chacun apportant son savoir et ses aptitudes, montrant ainsi qu'on devient plus fort en s'unissant, surtout si on est déjà différent au départ. Mais l'auteur met néanmoins en relief les difficultés que tout peuple a à accepter des êtres différents et la peur que tout le monde ressent devant l'inconnu. Par contre, je suis plus tiède concernant les passages où des évènements ont lieu, où il me semble que l'auteur force un peu trop le trait, soulignant et répétant sans cesse certaines choses, ce qui donne un côté un peu artificiel et grandiloquent à l'ensemble. J'ai donc assez apprécié cette lecture, tout en restant partiellement en dehors à cause d'un aspect qui m'a paru un peu trop didactique, un peu trop moralisateur, même si je suis tout à fait d'accord avec les idées que prône l'auteur !

Les avis de Kathel, Maijo, Emeraude, Bene, Pascal.

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Commentaires
J
Alex, vu l'épaisseur des 3 tomes, ce n'a pas vraiment été une corvée de les lire tous ;) Je voulais aussi savoir si le ton allait évoluer et changer mais non, c'est resté le même !<br /> <br /> <br /> <br /> Zarline, je n'avais lu que le premier tome des Racontars et là, pas de ton moralisateur ou simplet ... juste beaucoup d'humour ! Donc j'ai été un peu étonnée par cette trilogie mais bon, elle s'adresse aux jeunes lecteurs, ce qui peut expliquer le ton qui lui est donné.<br /> <br /> <br /> <br /> Bladelor, c'est vraiment différent des Racontars, que je préfère nettement. Mais je serais curieuse d'avoir ton avis si tu lis cette petite fable !
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B
Ça fait des années que je me dis que je dois le lire ce roman ! J'aime beaucoup la plume de l'auteur dans les racontars.
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Z
Je n'avais pas accroché au Tome 1 de la Maison de mes pères. J'avais trouvé le ton un peu "simplet" et je peux très bien imaginer que cela puisse dériver vers un ton plus moralisateur. Je ne pense pas retenter l'expérience, même si le sujet et le cadre sont originaux.
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A
Un ton trop professorale qui lasse, je suis comme toi. Mais tu as tout de même lu les 3.
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