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12 mars 2016

Le joueur d'échecs ---- Thomas Humeau d'après Stefan Zweig

Lejoueurdechecs1947. Le paquebot Copernic appareille de New York pour l'Europe, avec à son bord, un mystérieux homme aux cheveux blancs, Mr B., qui semble quitter rarement sa cabine. Peu de temps après le départ, un hydravion se pose près du transatlantique et le champion du monde d'échecs, Mirko Czentovic, monte à bord pour effectuer la traversée. La fille du commandant, Emma, n'aime pas la suffisance et la froideur du champion, qui lui a pris sa cabine, la seule lui convenant et elle le défie aux échecs. Lors de la partie, Mr B s'approche et ses conseils semblent très avisés. Emma propose alors une confrontation aux deux hommes, espérant ainsi rabattre la fierté de Czentovic, tout en découvrant les conditions dans lesquelles Mr B a appris ce jeu …

Je n'ai pas lu la nouvelle de Stefan Zweig donc je ne peux pas juger de la qualité de l'adaptation ni jusqu'à quel point l'adaptation dévie de l'original (vu que c'est marqué « librement adapté », je suppose qu'il y a des différences). Mais j'étais curieuse de découvrir cette histoire dont j'ai souvent entendue parler. Maintenant que c'est fait, je peux dire d'ores et déjà que je n'ai vraiment pas envie de lire la nouvelle de Zweig car je n'ai pas franchement été emballée par l'histoire. Je suis néanmoins allée regarder un résumé de celle-ci sur Internet et cela m'a paru encore plus lent et encore moins passionnant que l'album ! Mais il faut dire que je ne suis pas une fan des échecs et toute la partie de l'histoire où on découvre comment Mr B a appris à jouer m'a ennuyée, même si elle ne fait pas que parler des échecs. Quant au duel entre lui et Czentovic, je l'ai trouvé banal et sans intérêt. Ce sont deux mondes différents qui s'opposent et qui ont leurs racines dans l'Histoire (avec ce qui se déroulait à l'époque où Stefan Zweig a écrit sa nouvelle) mais utiliser les échecs pour mettre cela en lumière sans réellement approfondir les raisons de chaque concurrent, ça ne m'a pas vraiment intéressée. J'ai bien vu que l'auteur abordait la folie, le nazisme, la peur, la difficulté de se sentir chez soi quelque part mais tout est effleuré et je n'ai ressenti aucune émotion à aucun moment. Emma, qui n'apparait pas dans la nouvelle, est le seul rayon de soleil de l'histoire, tout en restant bien palote et quand la fin est arrivée, je n'ai pas tout compris ! Quant au dessin, j'avoue que je n'ai pas été très emballée car j'ai eu une sensation de déjà vu dans le style. L'absence occasionnelle de bouche des personnages ou les yeux brouillon, ce n'est pas la première fois que ces techniques sont utilisées et du coup, cela n'apparait pas très innovant. L'ensemble, personnages et décors, ne m'ont ni surprise ni attirée. Seules les couleurs, avec des ambiances particulières dans les mêmes tons en fonction des lieux, m'ont tout à fait convenu. Autant dire qu'au final, je suis ressortie de cette lecture pas très convaincue et pas très passionnée car les thèmes abordés ne m'ont paru très clairs ni très fouillés (tout est souvent suggéré) ! Heureusement que l'album a été vite lu dans l'ensemble !

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Commentaires
M
J'aime beaucoup Zweig, et cette nouvelle est pour moi très puissante. Ceci dit, l'adaptation BD ne m'a pas du tout tentée...
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A
Il te faut maintenant lire cette nouvelle que j'adore !
Répondre
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