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22 mars 2016

PDM, Paquet de merde ---- Pierre Paquet et Jesús Alonso

PdmpaquetdemerdePierre, orphelin de père alors qu'il n'était qu'un enfant, meilleur ami de David depuis leur enfance, lance son entreprise de fabrication de tampons d'entreprise alors qu'il est encore jeune. En 1995, lors d'une conversation avec un ami dessinateur, celui-ci lui apprend qu'il n'arrive pas à faire éditer son album. Pierre lui propose alors de se lancer dans l'édition et de le publier, supposant que la fabrication de bandes dessinées ne doit pas être si compliquée et pas si différente que la création de tampons personnalisés. Mais si le parcours se révèle plus difficile que prévu, avec un procès lancé par un artiste contre sa jeune maison d'édition, Pierre continue contre vents et marées, trouvant un soutien psychologique et une motivation, non pas dans les jeunes femmes qui vont traverser sa vie, mais dans son chien Fiston, qu'il a adopté malgré un caractère difficile à éduquer …

C'est la couverture qui m'a convaincue de me lancer dans cette lecture parce que, bien sûr, il y a une histoire d'animal ! Sinon, le titre n'est pas très avantageux, que ce soit pour le maitre ou pour le chien ! Cet album est autobiographique car il raconte le parcours de Pierre Paquet, un Suisse, qui a fondé les éditions Paquet, que je connais surtout pour ses albums concernant les avions. J'ai tout d'abord beaucoup aimé le graphisme un peu anguleux, aux couleurs douces et lumineuses et aux personnages bien campés, qu'ils soient humains ou canins. J'ai aussi bien apprécié de découvrir le parcours d'un éditeur arrivé dans ce milieu par un concours de circonstances et qui a toujours suivi sa conscience. On voit les difficultés, les réussites, les galères et les dessous de ce métier mais la vie privée de Pierre représente une part non négligeable de l'histoire. J'ai été un peu perturbée au départ par les sauts d'une époque à l'autre, signalés par des dates car les dates ont fini par disparaître mais en fait, au final, cela ne m'a pas dérangée outre mesure : je ne me suis pas perdue dans l'histoire et il est facile de savoir où on en est. J'ai adoré sa relation avec son chien Fiston mais j'ai eu du mal à concevoir que, vu sa relation fusionnelle avec lui, il ait pu voyager autant (je veux bien que certains voyages soient professionnels mais je sais qu'actuellement, nous ne voyageons pas pour rester avec nos minettes qui vieillissent et si on va dans le sud de la France, on les emmène !). Là où je n'ai pas non plus adhéré, c'est dans ses relations avec les femmes de sa vie : il m'a paru vraiment immature et donc pas vraiment attachant mais j'ai apprécié de voir qu'il n'essayait pas de se montrer sous un meilleur jour et qu'il reconnaissait ses erreurs dans ces relations. Bien sûr, je suis allée de ma petite larme (heu, pour être honnête … de ma grosse larme) à la fin ! C'est donc une lecture que j'ai beaucoup aimée visuellement et dont j'ai apprécié le contenu, surtout au point de vue de son travail et de la relation émouvante avec son chien.

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Commentaires
A
Après la Vide de Merde, voici le paquet....
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