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23 mars 2018

Je voulais leur dire mon amour ---- Jean-Noël Pancrazi

JevoulaisleurdiremonamourL’auteur, né à Sétif, n’est jamais retourné en Algérie depuis son départ forcé en 1962, alors qu’il est adolescent. Pourtant, ce pays reste ancré dans son cœur et, quand on l’invite en tant que jury à participer à un festival cinéma à Annaba, non loin de sa région d’origine, il finit par accepter et compte bien revoir la ville de son enfance nichée dans les Aurès. Enchanté par l’accueil qui lui est fait sur place, il tisse des liens avec des jeunes Algériens, qui sont prêts à l’accompagner jusqu’à Batna et l’aider à retrouver la maison où il vivait cinquante ans auparavant. Mais tout ne va pas se passer comme prévu et son retour au pays n’apportera pas la joie escomptée …

J’ai opté pour ce court récit dans le cadre d’un de mes clubs lecture ayant pour thème la rentrée littéraire de janvier 2018. Je ne connaissais pas l’auteur et n’avais donc aucune idée de son style ou de ses thèmes de prédilection. Il se trouve qu’il revient souvent sur son enfance et le début de son adolescence en Algérie où il est né mais qu’il a été obligé de quitter au moment de l’indépendance du pays. Et effectivement, il est question de ce sujet dans ce livre mais il aborde surtout son retour tant attendu et si porteur d’espoir qui, en fait, ne sera pas à la hauteur de ses espérances. Mais si le thème ne m’emballait pas franchement, c’est surtout au niveau du style que j’ai eu énormément de mal. Dès le départ, je me suis retrouvée enlisée dans ces longues phrases énumérant des choses ou des évènements sans parfois de transition logique. Le problème, c’est que je déteste les longues phrases qui s’étalent sur 2, 3 voire 4 pages ! On ne sait jamais où s’arrêter et en plus, j’ai tendance à en oublier le début quand ça passe trop d’un sujet à l’autre. Autant dire qu’au bout de vingt pages, il me semblait déjà que ce livre n’allait jamais finir et je commençais sérieusement à survoler les choses, n’ayant plus du tout envie de faire l’effort de suivre la pensée de l’auteur. Mais comme le livre était court et que je le lisais pour un club lecture, j’ai fait l’effort de le lire jusqu’au bout. Bon, je dois avouer que, vers la page 116 (sur 129 quand même !) où j’ai un peu plus aimé car certains passages racontant le départ du pays sont vraiment touchants, même si j’ai un peu de mal à me mettre dans la peau de ces exilés de force, n’étant pas attachée à un lieu particulier ou un pays (ce qui fait que je pourrais partir sans regret ni nostalgie d’un endroit). Malheureusement, ce n’est pas une quinzaine de pages vers la fin du livre qui aurait pu rattraper ma mauvaise impression de lecture de l’ensemble. Je sais dorénavant que le style de cet auteur n’est vraiment pas pour moi !

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