La Mère partie : le pas monument aux morts ---- Eric Caminade Batistin

Le narrateur, né à Agen, a toujours apprécié le rugby, qui est presque une religion dans cette région. Au hasard de ses pérégrinations, il observe les gens du coin, les habitants d’une petite ville, avec les habitués d’un même coiffeur, ceux qui fréquentent le bar du coin, qui accepte parfois de lui servir gratuitement un repas, les mauvais coups organisés pour acheter de la drogue, les manques quand il n’y a plus d’argent et de réserve …

J’avoue que je n’ai pas vraiment su comment rédiger un petit résumé de ce livre, qui est en fait un croisement entre poésie, récit médidatif (voire philosophique) et anecdotes. Du coup, chaque chapitre aborde un sujet, un lieu, un moment, une sensation, un évènement sans qu’il y ait vraiment un fil conducteur, hormis le narrateur qui est, en fait, l’auteur lui-même si j’ai bien compris. Mais cette absence de cohésion, couplée avec un problème technique qui faisait que mon exemplaire sur ma liseuse avait des sauts de ligne et des coupures de mots un peu bizarres, n’ont pas aidé à cette lecture. A chaque reprise du livre, je ne savais plus où j’en étais et cela ne me donnait pas vraiment envie d’y revenir avec plaisir ou impatience. J’ai fini par lire chaque chapitre sans chercher à les relier entre eux mais comme je suis quelqu’un qui est peu attirée par la poésie, j’avoue avoir été assez insensible au texte. C’est sûr qu’il y a de jolis moments, des instantanés qui peuvent toucher tout le monde mais dès qu’il a été question d’errance, de drogue, je ne me suis plus du tout sentie concernée ni touchée. Pour moi, ce fut une lecture relativement fastidieuse et un peu trop décousue à mon goût mais sûrement qu’une personne ayant été confrontée au problème, personnellement ou à travers des gens proches, y trouvera plus d’échos et d’émotions, ce qui n’est pas vraisemblablement pas mon cas.

Je remercie le site XYZ et Ludivine pour m'avoir fait découvrir ce titre.