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2 mars 2019

Les visages du mal ---- Ruth Newman

LesvisagesdumalLes étudiants de l’Ariel College à Cambridge sont bouleversés : une étudiante vient d’être brutalement assassinée dans sa chambre sur le campus. Le commandant Weathers est en charge de l’enquête et interroge tous les amis de la victime mais sans découvrir l’ombre d’une quelconque piste. Et quand, quelques semaines plus tard, un autre meurtre a lieu, puis encore plus tard un troisième, la possibilité d’un tueur en série, surnommé le Boucher de Cambridge, est envisagée. Mais lors du dernier meurtre, deux étudiants ont été retrouvés près du corps : Olivia, complètement catatonique et son petit ami Nick, qui essayait d’aider la victime malgré le fait qu’elle soit morte. Le psychiatre Matthew Denison prend en charge Olivia, espérant la faire sortir de son état de choc et priant pour qu’elle ait quelques souvenirs du tueur, de façon à l’arrêter avant qu’il ne commette un autre crime ou qu’il considère Olivia comme un danger pour lui …

Listé dans les titres à lire sur le thème de la littérature anglaise d’un de mes clubs lecture, je l’avais choisi car l’histoire se déroulait à Cambridge et que j’aime en général tous les livres qui se passent dans une université (même si mon cœur penche plus pour Oxford que pour Cambridge !). En plus, le fait que ce soit un policier pouvait laisser penser que ce serait une lecture assez rapide. Bon, au final, cela n’a pas été un sprint effréné pour tourner les pages et savoir ce qui allait se passer, même si, dans l’ensemble, j’ai lu le livre assez rapidement (et comme ce n’était pas la seule lecture en cours que j’avais, cela peut aussi expliquer ma « lenteur »). Dès le départ, on est plongé dans les meurtres car la scène de début est justement la découverte d’un corps mutilé … à part qu’on ne sait pas quelle est la victime. On pourrait penser qu’on commence par le premier meutre mais, même si rien n’est précisé, on se rend vite compte que ce n’est pas le cas. Il y a donc eu un gros flou pour que je me situe dans l’histoire … je ne sais pas si cela était voulu par l’auteure mais je ne trouve pas d’intérêt particulier pour ce choix de mélanger les époques sans le signaler. C’est perturbant mais cela n’apporte rien … à part peut-être de perdre quelques lecteurs qui ne voudront pas continuer la lecture ! Une fois ce problème passé, l’ensemble est assez classique : on voit la vie quotidienne d’un groupe d’étudiants plus ou moins amis, qui gravitent autour des victimes, les relations qu’il y a entre eux, amicales ou amoureuses et parallèlement, on suit l’enquête à travers le commandant Weathers et les développements psychologiques à travers le psychiatre Denison, qui essaie de sortir Olivia de sa catatonie puis de la faire parler de façon à avoir des indices avec ce qu’elle a pu voir d’un des meurtres. Aucun des étudiants n’est vraiment sympathique, beaucoup étant issus de familles riches et donc habitués à prendre les gens de haut et ceux qui viennent des couches plus basses de la société ne sont pas vraiment mieux. Les enquêteurs pourraient être sympas, que ce soit au niveau policier que psychiatrique, mais ils sont un peu clichés et surtout, on ne se focalise pas trop sur eux, même si leur rôle est important. Comme tout bon polar, il y a des révélations distillées au compte-goutte, des retournements de situation, des rebondissements mais je n’ai pas été vraiment convaincue car je me suis vite doutée de certaines choses. J’ai bien aimé la fin, pas dans sa crédibilité car certains personnages m’ont paru un peu « gentils » dans leur tête, mais dans la morale (si je peux appeler ça ainsi) qui en ressort. Je sais, ce n’est pas facile d’expliquer sans rien révéler ! Je pensais que j’allais mieux apprécier cette lecture qui m’a finalement paru un peu fade et relativement prévisible mais bon, c’est quand même assez facile à lire et on passe un petit moment parmi les étudiants souvent riches de Cambridge !

L'avis ravi de Pimprenelle.

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Commentaires
S
je crois que je vais passer mon tour ;)
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A
J'ai visité Cambridge il y a quelques années. Cela me rappellerai peut-être des souvenirs....;
Répondre
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