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30 octobre 2019

Hector le boucher : adieu veaux, vaches, cochons ! ---- KolonelChabert

HectorleboucherAu début des années 1990, Hector habite Le Plessis-Meunier, une petite ville de Normandie et il fête à peine ses six ans que son grand-père maternel lui affirme qu’il pourra bientôt son père à la boucherie. Mais si la mère d’Hector n’est pas impatiente de voir son fils suivre les traces de son père, ce dernier, lui, n’attend qu’une chose : l’aide de son fils à la boutique et il fait tout pour qu’Hector soit intéressé. Quand la maman d’Hector meurt accidentellement, plus rien n’empêche Hector d’aider son papa à fabriquer des saucissons et il aime beaucoup ça. Mais quelques mois plus tard, c’est au tour du boucher de mourir dans un accident et Hector se retrouve orphelin. Recueilli par ses grands-parents maternels qui sont sévères avec lui, particulièrement le grand-père qui aime parier et qui ne veut pas dépenser pour élever Hector. Le gamin n’a qu’un rêve : grandir et acheter une boucherie comme celle de son père …

Je trouve qu’en ce moment, il y a pas mal d’albums parus qui abordent le monde du travail et particulièrement en rapport avec des métiers en lien avec des animaux ou alors, c’est juste moi qui me retrouve à les lire de façon assez rapprochée ! Ici, il est question d’Hector, fils de boucher et rêvant de devenir lui-même boucher. Le pauvre gamin commence relativement mal sa vie en étant orphelin très jeune et élevé par des grands-parents pas vraiment sympathiques. Seule sa tante est gentille et lui permet de s’évader un peu de son quotidien. On suit donc le parcours d’un enfant puis d’un jeune homme qui veut réaliser son rêve mais cette réalisation ne sera pas de tout repos. Il lui faudra se battre et insister mais son talent, son courage et sa gentillesse lui ouvriront bien des portes. J’ai apprécié Hector qui reste optimiste et positif devant l’adversité et qui n’en veut à personne, même à ceux qui lui ont nui. Mais il a aussi un petit côté solitaire et triste qui le rend attendrissant. Beaucoup de scènes sont dures mais quelques-unes sont savoureuses, particulièrement celle avec les nonnes venant faire leurs courses à la boucherie. La vie d’Hector va se dérouler avec ses hauts et ses bas et des rebondissements inattendus et étonnants vont survenir dans la seconde moitié de l’album, histoire de relancer l’histoire. Le graphisme est assez anguleux, avec une légère accentuation des défauts des personnages (dents pointues, grand nez ou autres) qui les rend souvent un peu effrayants. Les décors ont un petit côté « vieille France », comme si le récit se voulait intemporel et les couleurs sont assez douces mais variées. J’avoue que je n’ai pas vraiment accroché au dessin, la représentation des personnages me dérangeant et me les rendant par moments peu sympathiques (même Hector !). Du coup, si l’histoire est originale et aborde la relation d’un métier avec la vocation qu’on peut avoir (ou tout au moins le plaisir) pour faire ce métier et notre relation à l’alimentation issue de la production animale (avec les conditions de vie et de mort du bétail), je n’ai pas totalement adhéré au récit qui m’a laissée sur ma faim et qui n’a pas réellement titillé ma fibre émotionnelle.

L'avis de Jean-François.

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Commentaires
S
conclusion = je ne dois pas noter :D
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