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1 juin 2020

Aleister & Adolf ---- Douglas Rushkoff et Michael Avon Oeming

Aleisteretadolf1995. Hugh doit terminer la mise en page d’un site web pour son lancement mondial le lendemain mais un des logos ne se positionne pas comme le jeune homme le désire. En fait, il se déplace tout seul jusqu’à un emplacement précis. Supposant le logo vérolé, Hugh descend aux archives pour récupérer le logo original et l’homme en charge du service n’est pas étonné de son problème. Il l’envoie même voir le créateur du logo, un certain Roberts, malade et en phase terminale. Roberts raconte alors à Hugh comment il a été envoyé en Europe à la veille de la seconde guerre mondiale pour rencontre Aleister Crowley, un homme étrange, occultiste et à la réputation sulfureuse. Lui seul pourrait avoir les armes pour contrer Adolf Hitler qui a réussi à récupérer la lance ayant percé le flanc du Christ sur la croix et qui donne, soit disant, des pouvoirs d’invicibilité …

Je suis donc toujours dans ma période fantastique et j’ai donc déniché cette BD qui mélange donc fantastique, occultisme, magie, Histoire, personnages réels (on y retrouve aussi le « père » de James Bond, Ian Fleming ou bien le général Patton) et pouvoir des mots et des logos. Le graphisme en noir et blanc est assez touffu, avec une mise en page dynamique qui utilise tout l’espace et qui part parfois dans tous les sens. Mais avec la dimension de l’album (qui est à peu près celle d’un roman grand format), j’avoue que cela n’a pas été facile de s’y retrouver. Tout d’abord, hormis Crowley, bien reconnaissable et bien ressemblant à la réalité, j’ai trouvé que beaucoup de personnages se ressemblaient et en plus, ils vieillissent ! Le seul personnage bien identifiable est celui de Daphné mais c’est juste parce qu’elle est la seule femme (hormis la cheffe de Hugh mais elle est dans l’époque 1995, qui est loin d’être le sujet principal de l’album). En plus des difficultés visuelles dues au graphisme que j’ai quand même relativement bien aimé malgré tout, j’avoue que je n’ai pas compris grand chose à l’histoire. En fait, tout va bien pour la partie du présent et ce logo qui semble avoir une vie propre est intrigant. Quand Roberts commence à raconter sa vie juste avant la seconde guerre mondiale et sa rencontre avec Crowley, ça allait encore mais ensuite, pffff, entre cérémonies, initiations, théories occultistes et autres, me voilà totalement larguée ! Et pourtant, je connais quand même un peu la vie d’Aleister Crowley (c’est obligé quand on aime le fantastique et qu’on regarde la série Supernatural !) mais franchement, j’avais toujours la sensation que j’avais dû rater une phrase importante qui aurait donné du sens à ce que je lisais. J’ai bien compris l’importance des mots, des logos, pour réunir des foules sous ces nouvelles bannières, pour les diriger dans un sens mais je restais peu convaincue par ce que je découvrais et le récit me paraissait parfois sauter du coq à l’âne sans raison. Le récit revisite de façon fictionnelle ce qui aurait pu se cacher derrière la seconde guerre mondiale mais c’est une lecture ardue et un peu fouillis qui semble viser un certain lectorat mais j’ai eu la sensation de ne pas faire partie de celui-ci !

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