Ready Player One ---- Ernest Cline

Le milliardaire, grand créateur de jeux video, James Halliday est mort à 67 ans en 2040, sans héritiers mais en laissant au monde entier un héritage sans pareil : il est aussi le co-créateur de l’OASIS, un gigantesque monde virtuel fréquenté par un énorme pourcentage de la population mondiale depuis que les conditions de vie dans le monde réel se sont dramatiquement dégradées. La mort d’Halliday a aussi lancé le départ d’une grande quête : quiconque retrouvera les trois clés cachées dans l’OASIS et ouvrira les trois portails correspondantx eux aussi cachés, héritera de la fortune d’Halliday et deviendra le possesseur de l’OASIS. Mais en 2045, aucune clé n’a encore été découverte et Wade, un ado d’Oklahoma City qui connaît le monde d’Halliday sur le bout des doigts, n’a pas perdu espoir : il continue de chercher tout en suivant sa dernière année de lycée sur la planète virtuelle Ludus réservée à l’enseignement …

C’est la publication de la suite de ce roman qui m’a poussée à sa lecture, ainsi que le film qui m’attendait sur mon enregistreur DVD suite à sa diffusion récente à la télévision. Mais cela faisait un moment que ce titre trainait dans ma PAL donc c’était au final une triple bonne idée : vider un peu la PAL, regarder ensuite le film et attaquer ensuite le tome 2. Et puis, je suis dans une phase à lire ce genre de roman donc ça me convenait tout à fait. La seule chose que j’avais retenue, c’est qu’il y avait beaucoup de références à la culture pop des années 1980, ce qui tombait bien vu que ce sont mes années d’adolescence et de jeune adulte donc je n’allais pas trop être perdue. Bon, comme je l’ai lu en anglais, il m’a quand même fallu de temps en temps aller voir des précisions sur Internet, le plus souvent pour rattacher les titres VO avec les titres VF (surtout des films ou les séries car pour les chansons ou les jeux vidéo, pas de problème). J’ai donc retrouvé mon passé au fil des pages, même si certaines séries, groupes ou jeux vidéo ne sont jamais sortis en France (ou alors sans que je le remarque). Mais l’essentiel du récit, qui utilise donc de nombreux rappels de la culture geek des eighties, se base sur une chasse au trésor virtuelle. Il s’agit pour Wade, le héros et narrateur, de trouver un Œuf de Pâques, un objet caché dans le monde virtuel et gigantesque de l’OASIS, créé par James Halliday, qui vient de mourir et dont le testament lègue son immense fortune et le contrôle total de l’OASIS à celui ou celle qui trouvera cet œuf. Autant dire que les chercheurs sont nombreux mais la quête ardue et beaucoup se sont lassés au fil des mois, puis des ans. Mais Wade, un adolescent pauvre, continue à rassembler le maximum d’informations sur la vie d’Halliday et ses goûts pour espérer un jour trouver le Saint Graal. S’ensuit une série d’aventures, aussi bien dans le monde virtuel que dans le monde réel, avec beaucoup d’action, des jeux, des énigmes et bien sûr des batailles épiques. A côté de Wade, on trouvera aussi le meilleur ami, la jeune fille qui provoque un émoi bien naturel chez un ado, un méchant à la tête d’une entreprise très intéressée par l’OASIS, ce qui permet d’aborder, mais de façon légère, les thèmes de l’amitié, de l’apparence, de la réalité vs le monde virtuel, du contrôle des masses populaires et leur exploitation commerciale et en fond, la dégradation générale des conditions de vie des peuples. Je me suis très vite attachée à Wade et me balader à ses côtés dans l’OASIS en retrouvant des références de ma jeunesse, ça m’a forcément plu, surtout que c’est pile ce que j’aimais à l’époque. J’ai donc passé un excellent moment de détente et de déconnexion du monde réel, comme si moi aussi, je m’étais transformée en avatar pour le suivre !

*Lu en anglais*

Titre français : Player One