Housebroken ---- Laurie Notaro

Pas facile d’être une fée du logis ! Quand on a un grand-père qui utilise ses petits-enfants pour fouiller les poubelles à la recherche de choses réutilisables, on a tendance à conserver le moindre petit truc au cas où mais aussi à fréquenter friperies et dépôts vente en espérant trouver une merveille. Il n’est jamais facile de réussir toutes les recettes de façon parfaite et s’occuper parfois de son neveu alors que celui-ci n’a pas encore appris l’utilisation du pot peut se révéler être très productif. Et c’est sans oublier le temps passer à enfiler une gaine, à prévoir qui sera sur la liste des survivants avec qui partager un abri en cas d’apocalypse ou toutes les techniques pour être certaine que les agents municipaux pourront ramasser l’énorme tas de feuilles devant la maison …

Je ne connaissais pas du tout cette chroniqueuse/journaliste/auteure car ses livres n’ont jamais été traduits en français mais j’en ai par hasard repéré un grâce à son titre accrocheur et dans lequel on reconnaît une phrase qu’on a tous et toutes dit au moins une fois (It looked different on the model ... eh oui, ça paraît toujours mieux sur le mannequin ou plus généralement sur la photo vu que ça peut concernet aussi bien un vêtement qu’un objet ou un plat en apparence appétissant). Finalement, c’est avec un titre plus récent que j’ai abordé l’œuvre de cette Américaine à la langue bien pendue et dans laquelle on peut se reconnaître à un moment ou à un autre. Chaque chapitre aborde un sujet différent, tous ancrés dans la vie quotidienne, que ce soit en rapport avec les choses matérielles ou avec les relations humaines. J’ai aimé le fait que l’auteure ne cherche pas forcément à paraître à son avantage et il y a des moments qui m’ont bien fait rire. Et comme elle est humaine avec ses qualités et ses défauts, c’est facile de s’attacher et de finir par la considérer presque comme une amie parfois un peu excentrique mais cool. Forcément, quand on aborde plein de thèmes différents, certains paraissent plus intéressants que d’autres mais comme, en plus, je suis presque de la même génération, il y a eu beaucoup de choses qui m’ont parlé (à part quand il s’agit de quelque chose de typiquement américain comme une certaine marque de gâteaux que je ne connaissais pas et qui ne sont plus commercialisés mais comme elle parle de la frustration de ne plus trouver en rayon une chose qu’elle appréciait, on peut quand même s’y retrouver en pensant à des marques françaises ayant disparu de la vente). C’est un recueil vite lu, qui m’a procuré un bon moment de détente et c’est sûr que je lirai d’autres titres de cette auteure car c’est le genre parfait pour les vacances !

*Lu anglais*

Non traduit à ce jour