16 juin 2017
Selfies ---- Jussi Adler Olsen
Mai 2016, Copenhague. La météo est très clémente pour la saison mais Rose, la secrétaire du département V de la police, ne va pas bien. Une précédente affaire a fait remonter ses souvenirs d'enfance et d'adolescence à la surface et la jeune femme n'arrive plus à gérer la charge émotionnelle que cela provoque. Carl et Assad sont inquiets pour elle et ils essaient de l'aider mais le temps manque car une enquête en cours, le meurtre d'une vieille dame dans un parc de la ville, semble être reliée à une ancienne affaire non résolue. Et c'est sans compter la mort de plusieurs jeunes femmes heurtées par un chauffard …
Voilà enfin le dernier opus d'un de mes auteurs favoris et bien sûr, il a fallu que je me jette dessus mais j'avoue que j'ai fait un peu trainé cette lecture pour rester un peu plus longtemps en compagnie de Carl, d'Assad, de Rose et Gordon (parce qu'on sait qu'il faudra attendre un bon moment avant de les retrouver !). Comme d'habitude, on commence le roman dans le passé, où on découvre une famille dysfonctionnelle, famille qu'on retrouvera plus tard dans l'histoire car certains de ses membres seront des personnages non négligeables dans l'enquête que vont mener Carl et Assad. Quant à Rose, elle tient le devant de la scène car elle occupe beaucoup les pensées de nos deux policiers et ils vont essayer de l'aider en se replongeant dans son passé. Du coup, on va mieux comprendre le comportement étrange qu'elle avait dans les précédents romans et cette histoire sera l'occasion de soulever un petit coin du voile quant à son personnage haut en couleur. Côté enquête classique, on est plongé dans le monde des personnes vivant des aides de l'état et l'auteur s'est focalisé sur des jeunes femmes qui sont prêtes à tout pour arnaquer les services sociaux et ne pas avoir à travailler. Cela donne quelques scènes particulièrement énervantes quand on voit leur façon de raisonner mais ces scènes sont là, je pense, pour nous positionner du côté du meurtrier … enfin, du moins, jusqu'à un certain point ! Disons qu'on peut comprendre certaines de ses réactions et ses motivations. Du coup, je n'ai pas retrouvé la noirceur des précédents romans de l'auteur, certaines scènes, pourtant violentes, ayant un aspect un peu léger, voire cartoonesque. J'ai aussi trouvé quelques invraisemblances et des moments un peu tirés par les cheveux, ce qui m'a un peu perturbée car c'était la première fois que cela m'arrivait avec cet auteur. De même, j'ai été un peu frustrée par le final, qui m'a paru un peu précipité et trop rapide. Mais tous ces petits bémols ne sont pas pour autant réellement gênants dans la lecture, qui reste très plaisante et qui permet d'en apprendre plus sur Rose et de voir un nouvel aspect d'Assad et de Carl, qui deviennent encore plus humains qu'habituellement, car l'auteur est vraiment très doué pour brosser des personnages réussis à la psychologie fouillée. Cela permet aussi de découvrir néanmoins un nouvel aspect de la société danoise et de s'apercevoir que tout n'est pas parfait chez eux aussi !
Voilà enfin le dernier opus d'un de mes auteurs favoris et bien sûr, il a fallu que je me jette dessus mais j'avoue que j'ai fait un peu trainé cette lecture pour rester un peu plus longtemps en compagnie de Carl, d'Assad, de Rose et Gordon (parce qu'on sait qu'il faudra attendre un bon moment avant de les retrouver !). Comme d'habitude, on commence le roman dans le passé, où on découvre une famille dysfonctionnelle, famille qu'on retrouvera plus tard dans l'histoire car certains de ses membres seront des personnages non négligeables dans l'enquête que vont mener Carl et Assad. Quant à Rose, elle tient le devant de la scène car elle occupe beaucoup les pensées de nos deux policiers et ils vont essayer de l'aider en se replongeant dans son passé. Du coup, on va mieux comprendre le comportement étrange qu'elle avait dans les précédents romans et cette histoire sera l'occasion de soulever un petit coin du voile quant à son personnage haut en couleur. Côté enquête classique, on est plongé dans le monde des personnes vivant des aides de l'état et l'auteur s'est focalisé sur des jeunes femmes qui sont prêtes à tout pour arnaquer les services sociaux et ne pas avoir à travailler. Cela donne quelques scènes particulièrement énervantes quand on voit leur façon de raisonner mais ces scènes sont là, je pense, pour nous positionner du côté du meurtrier … enfin, du moins, jusqu'à un certain point ! Disons qu'on peut comprendre certaines de ses réactions et ses motivations. Du coup, je n'ai pas retrouvé la noirceur des précédents romans de l'auteur, certaines scènes, pourtant violentes, ayant un aspect un peu léger, voire cartoonesque. J'ai aussi trouvé quelques invraisemblances et des moments un peu tirés par les cheveux, ce qui m'a un peu perturbée car c'était la première fois que cela m'arrivait avec cet auteur. De même, j'ai été un peu frustrée par le final, qui m'a paru un peu précipité et trop rapide. Mais tous ces petits bémols ne sont pas pour autant réellement gênants dans la lecture, qui reste très plaisante et qui permet d'en apprendre plus sur Rose et de voir un nouvel aspect d'Assad et de Carl, qui deviennent encore plus humains qu'habituellement, car l'auteur est vraiment très doué pour brosser des personnages réussis à la psychologie fouillée. Cela permet aussi de découvrir néanmoins un nouvel aspect de la société danoise et de s'apercevoir que tout n'est pas parfait chez eux aussi !
L'avis de Niki.
Merci aux éditions Albin Michel.
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